Economie

Schlotzsky’s Deli reprend son activité

Après une mise en veilleuse de son activité durant plus de trois mois, Schlotzsky’s Deli, franchise marocaine de l’enseigne américaine de la restauration rapide vient, il y a quelques jours, de reprendre l’exploitation de son fonds de commerce. Un règlement à l’amiable avec les créanciers a permis à la franchise casablancaise de retrouver le contact au quotidien avec sa clientèle du boulevard de la Corniche. Et c’est le père de l’ex-gérant, Saad Laraki, actuellement au Canada, qui a veillé au dénouement de cette affaire.
Selon des sources proches du dossier, Laraki Senior serait en quête de nouveaux repreneurs de l’affaire. Pendant toute la période de cessation d’activité, le dossier de Schlotzsky’s Deli était entre les mains des experts du tribunal de commerce de Casablanca pour décider de la faisabilité d’une éventuelle opération de redressement judiciaire. Cette demande fut déposée au tribunal par le biais de l’avocat du gérant, indique-t-on. Le problème résidait au niveau des capacités financières de l’entreprise qui s’amenuisaient petit à petit face au grossissement de ses dettes. Même déclaration au tribunal de commerce. «L’affaire était en situation de déséquilibre financier», y déclarait-on. Et d’ajouter, les créances auxquelles il fallait faire face étaient énormes».
Aujourd’hui que la situation de la franchise s’assainit, c’est sur un autre front que le nouveau gérant doit centrer ses efforts. Celle de vendre une affaire dont les antécédents peuvent paraître décourageants. En attendant d’y voir plus clair, Laraki père tente par tous les moyens de sauver ce qui lui reste du patrimoine de la franchise. Il doit en outre essayer de récupérer son ancienne clientèle faire face à une concurrence qui ne cesse de s’amplifier dans le secteur où il a choisi, il y a une année, de s’installer.
La proximité qui ne semblait pas déranger le master franchisé de Schlot’s alors qu’il était encore à ses début ne manquera pas de susciter son désarroi devant la multiplication d’enseignes, la stagnation du pouvoir d’achat et une certaine tendance de la part des marocains à boycotter des produits émanant du pays de l’oncle Sam. Ses prévisions d’ouvrir quelque 40 points de vente d’ici l’année 2006 ne sont, raison oblige, plus à l’ordre du jour.

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