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Selon les dernières prévisions du FMI : Une croissance de 0,8% pour le Maroc en 2022 et de 3,1% en 2023

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Le Fonds monétaire international (FMI) met à jour ses perspectives de l’économie mondiale.

L’institution internationale prévoit dans un récent rapport publié en marge de ces assemblées annuelles à Washington avec la Banque mondiale une croissance de 0,8% pour le Maroc au titre de l’année 2022. Un redressement est attendu pour 2023. L’activité économique du Maroc devrait dans ce sens s’accroître de 3,1% l’année prochaine et rebondir à 3,4% en 2027. Pour ce qui est de l’inflation, le FMI anticipe pour le Royaume un taux de 6,2% à fin 2022 pour revenir à 4,1% en 2023.

S’agissant du taux de chômage, il devrait tourner autour de 11,1% en 2022. Il devrait par ailleurs baisser à 10,7% en 2023. De même, le solde du compte courant du Maroc s’établirait, selon le FMI, à -4,3% en 2022. Il reviendrait à -4,1% en 2023. Ces prévisions interviennent en effet dans un contexte économique marqué par un ralentissement généralisé et une inflation qui atteint des niveaux records par rapport à plusieurs décennies. «La crise du coût de la vie, le durcissement des conditions financières dans la plupart des régions, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les effets persistants de la pandémie de la Covid-19 sont autant de facteurs qui pèsent lourdement sur les perspectives», relève-t-on du FMI.

A cet égard, la croissance mondiale devrait ralentir passant de 6,0% en 2021 à 3,2% en 2022 et 2,7% en 2023. «Il s’agit du profil de croissance le plus morose depuis 2001, si l’on excepte la crise financière mondiale et le pic de la pandémie de la Covid-19», explique l’institution internationale. L’inflation mondiale bondirait, selon le FMI, de 4,7% en 2021 à 8,8% en 2022, avant de diminuer à 6,5% en 2023 et 4,1% en 2024. «La politique monétaire doit continuer de s’employer à rétablir la stabilité des prix et la politique budgétaire doit s’attacher à atténuer les pressions sur le coût de la vie, tout en maintenant une orientation suffisamment restrictive alignée avec la politique monétaire», préconise dans ce sens le FMI. Et de poursuivre que «des réformes structurelles peuvent apporter un soutien supplémentaire à la lutte contre l’inflation en améliorant la productivité et en atténuant les problèmes d’approvisionnement tandis qu’une coopération multilatérale efficace est nécessaire pour accélérer la transition vers les énergies vertes et éviter la fragmentation».

Notons que pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, le FMI projette une croissance de 5% en 2022. Cette prévision reflète des perspectives favorables pour les pays exportateurs de pétrole dans la région et un impact modéré de la guerre en Ukraine sur le Caucase et l’Asie centrale. En 2023, la croissance devrait reculer à 3,6% en raison de la baisse des prix du pétrole et des conséquences du ralentissement de l’économie mondiale et de la guerre en Ukraine.

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