Les autorités publiques ont adopté « des solutions réalistes » pour les jeunes promoteurs qui trouvent des difficultés pour rembourser les dettes qu’ils avaient contractées, a indiqué, mercredi 29 décembre 2004, Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation.
M. Oualalou, qui répondait à une question orale à la Chambre des représentants, a affirmé que le ministère des Finances a invité les banques à prolonger le délai de remboursement jusqu’à 15 ans pour les jeunes qui sont dans l’incapacité de payer leurs traites et à procéder à des exonérations partielles des arriérés d’intérêts qui peuvent atteindre jusqu’à 80% pour les jeunes promoteurs qui veulent régler définitivement les dettes dues à l’Etat. Le ministre a souligné que la procédure judiciaire ne sera engagée qu’à l’encontre des jeunes promoteurs qui refusent les solutions proposées pour le règlement de leurs dettes. L’Etat, qui est en discussion permanente avec les établissements bancaires, a invité ces derniers à entreprendre des mesures similaires et motivantes visant à mettre un terme à la souffrance des jeunes promoteurs lourdement endettés, a dit le ministre.
Les jeunes promoteurs sont sortis de leur mutisme. Mercredi 8 décembre, l’Union des PME a organisé une rencontre avec la presse pour informer sur les dernières évolutions du dossier. Le promoteur qui a été arrêté à Beni Mellal pendant le mois de ramadan dernier a même fait le déplacement. « Quelques jours après la fin du ramadan, des gendarmes m’ont informé que j’étais libre, je n’ai pas compris ce qui s’était passé », raconte-t-il. Notons que des sources proches du Trésor, avaient soutenu que l’arrestation du propoteur est intervenue suite à la certitude du Trésor que ce dernier disposait de biens et de revenus pour rembourser l’argent de l’Etat. Il s’est avéré que cet argument était farfelu.