Economie

Stations balnéaires : Appels d’offres pour avril

Les gouvernants du pays devront finir par se décider quant à la véritable place du tourisme dans l’économie marocaine. Longtemps, son importance a été atténuée par le secteur de l’agriculture.
Ce dernier fut, malgré une pluviométrie indécise, considéré comme le principal levier de l’activité économique. Hier, officiellement, en la personne de Fathallah Oualalou, ministre de l’économie et du tourisme, entre autres, que le gouvernement a opté pour la prédominance du tourisme sur l’agriculture. C’est dans la salle Mezzanine 1, avec un auditoire dont le flux humain fut incessant, une organisation qui laisse à désirer, que se sont tenues hier, vendredi 25 janvier, les Assises du Tourisme à Marrakech, pour leur 2ème édition.
Le ministre du tourisme a mis le paquet. Il a défendu l’idée que la destination Maroc est une destination sûre. La stabilité géopolitique y est pour beaucoup, eu égard à la légère reprise du secteur par rapport aux pays voisins. Il en est fini du tourisme « amateur », le ministre a souligné l’émergence du tourisme industriel. Aussi, la convention-cadre, signée le 10 janvier 2001, entre le gouvernement et la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), envisage une logique de zones touristiques. Comme l’a souligné Fathallah Oualalou, ce secteur incarne désormais une volonté politique qui va se traduire par « un projet national ». Côté chiffres.
Les devises issues de l’activité touristique en 2001 s’élève à 2 milliards d’euros. Quant à l’accord-cadre, il prévoit d’ici 2010, une entrée en devises de 8 milliards d’euros. Au sein du même ministère, Jawad Ziyat, directeur des aménagements et des investissements touristiques, a annoncé au plus tard pour le mois d’avril prochain, le lancement des appels d’offres relatifs aux 6 stations balnéaires en gestation. Actuellement, les projets sont au stade de l’aménagement, en vue de les soumettre aux opérateurs, dans un esprit de concertation, pour validation. Sa déclaration entre dans le cadre d’un exposé consacré aux sites balnéaires et culturels retenus dans le cadre du projet national d’aménagement touristique et du planning. Sur le plan international, le représentant de l’Organisation Mondiale du Tourisme a mis l’accent sur le revirement de situation en matière touristique, au cours de ces trente dernières années. Ainsi, il souligne qu’auparavant l’Europe et l’Amérique du Nord accueillaient près de 97 % des arrivées touristiques.
Durant l’année 2000, les destinations ont porté de plus en plus sur le Maroc. Et il rappelle par la même occasion, que l’année 2001 a enregistré une croissance qui tourne autour de 0%. La séance avait démarré dans un climat des plus optimistes. Ainsi, Amyn Alami « les mesures de l’accord-cadre devront s’enclencher à partir du 1er trimestre 2003 ». Et il ambitionne de classer le Maroc, dans le top 20 des destinations étrangères, avec 1 % de part de marché mondial.

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