Economie

Système antipollution (SAP) du littoral Est du Grand Casablanca: Dernière ligne droite

© D.R

Le projet de dépollution du littoral casablancais avance bon train. Ce chantier de grande envergure qui arrivera à terme d’ici décembre prochain connaît un taux d’avancement considérable. Les travaux ont progressé, à ce jour, à hauteur de 76%.

C’est ce que vient de dévoiler la Lydec qui a investi près de 1,021 milliard de dirhams pour la mise en œuvre d’un tel ouvrage au moment où la contribution des Fonds de travaux s’élève à 432 millions de dirhams. Baptisé Système antipollution (SAP) du littoral Est du Grand Casablanca, ce dispositif vise à intercepter les rejets directs existants d’eaux usées situés entre le port de Casablanca et la ville de Mohammedia ainsi que de les prétraiter et de les écouler à travers un émissaire marin.

«Ce système fonctionne déjà avec succès pour la partie Ouest de la ville dont les eaux usées sont interceptées et prétraitées à la station d’El Hank», explique la Lydec qui a organisé, mercredi 14 mai, une visite de deux des composantes principales du projet SAP.

La consistance du projet étalé sur une longueur de 24 kilomètres repose sur trois composantes. Citons dans ce sens deux intercepteurs côtiers dont la finalité étant de rassembler en un point les neuf rejets d’eaux usées répertoriés. Si les travaux de ce segment sont d’ores et déjà finalisés, ceux de la station de prétraitement de Sidi Bernoussi, objet de la visite, prennent un trend progressif. Le taux d’évolution est estimé à 25%.

La réalisation de la station de prétraitement de Sidi Bernoussi, dont le coût s’élève à 400 millions de dirhams, se décline en deux étapes. La première consiste en le dégrillage tandis que la deuxième phase s’articule autour du dessablage et le déshuilage.

«Lors de son fonctionnement en plein régime, la station de prétraitement produira un volume total de déchets d’environ 34 tonnes par jour, soit trois camions par jour», souligne la Lydec. Et de préciser que «la station sera protégée contre les actions de la mer grâce à une digue surmontée d’un mur chasse-houle permettant une protection contre les houles exceptionnelles». Se référant à la Lydec, le dispositif sera constitué de carapace en enrochement de différents poids allant jusqu’à 6 tonnes ainsi que d’un voile courbé chasse mer sur 2,80 mètres de hauteur pour retourner les houles.

Par ailleurs, la Lydec s’est enquise de l’état d’avancement de l’émissaire marin de Sidi Bernoussi. Cet ouvrage progressant actuellement de 54% assurera une élimination des eaux usées qui ne soit pas préjudiciable aux utilisations de la frange côtière. Nécessitant une enveloppe budgétaire de 320 millions de dirhams, cette composante s’ajoute par ailleurs à trois stations de pompage dont celle de Zenata d’un débit de 3 mètres cubes par seconde.

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