Economie

Téléphonie fixe : La libéralisation ajournée

Initialement prévu pour la fin de ce mois, l’appel d’offres pour l’attribution de la première licence de la téléphonie fixe ne sera pas maintenu. Un coup dur pour L’ANRT (Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications) dont le directeur général, M. Mustapha Terrab s’est engagé lors de sa dernière sortie sur le respect du calendrier de la libéralisation de la téléphonie fixe. En principe, le deuxième opérateur devait être connu pour mars 2002. Mais Nassr Hajji, Secrétaire d’Etat chargé de la Poste et des Nouvelles Technologies (SEPTI) a mis fin à l’engouement de l’ANRT concernant la libéralisation de la téléphonie fixe. Il vient en effet de présenter un projet de réforme de la loi sur les télécommunications. Le texte comprend des mesures qui complète la loi existante, souligne-t-on auprès du SEPTI. Et de préciser que le gouvernement ne reposera pas la libéralisation du secteur prévue en 2002. L’initiative prise par M. Hajji est interprétée par plusieurs opérateurs comme une remise en cause du travail de l’Agence. Il faut reconnaître que les rapports de l’ANRT et du SEPTI ne sont pas au beau fixe. Auprès de l’ANRT, on déplore cette décision. Cela n’empêche pas l’Agence à défendre la formule adoptée pour le choix du futur opérateur. Ce dernier sera séléctionné sur la base de plusieurs critères dont les plus importants concernent la tarification et la couverture géographique. Et d’ajouter que contrairement à la deuxième licence de la téléphonie mobile, l’offre financière du futur acquéreur ne représentera pas un élément déterminant pour l’octroi de cette licence. Concrètement, l’offre financière représentera moins que 30 % de la note générale. La décision de ne pas accorder autant d’importance à l’offre financière a été prise en concertation avec le Ministère de l’Economie et des Finances. Cette disposition est jugée par M. Terrab comme étant essentielle dans la mesure où le futur opérateur sera amené à investir des montants importants. Pour défendre cette décision, le directeur général de l’ANRT estime que la conjoncture internationale que vit actuellement le secteur des télécommunications ne favorise pas non plus le recours à l’option de la vente aux enchères. Par ailleurs, il faut noter que l’Agence a lancé en mars dernier un appel à expression d’intérêt. L’objectif de cette démarche a été de connaître les avis et les propositions des différents opérateurs intéressés par cette licence sur les critères de base qu’il fait intégrer dans le cahier de charges et ce avant le lancement de l’appel à concurrence.

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