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Textile et agroalimentaire : Les coûts unitaires de production en hausse

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Conjoncture industrielle au troisième trimestre

Aucun changement à signaler. Le climat des affaires a été plutôt normal durant le 3ème trimestre. C’est ce que confirment plus de deux tiers d’industriels ayant répondu à l’enquête trimestrielle de l’enquête de conjoncture. En effet, 65% ont observé cette tendance au moment où 33% ont qualifié le climat de défavorable. Se référant à l’enquête de la banque centrale, la proportion des industriels ayant qualifié le climat des affaires de normal s’est établie à 80% dans l’«agroalimentaire» et dans le «textile et cuir», à 69% dans la «mécanique et métallurgie» et à 48% dans la «chimie et parachimie». Des difficultés ont été en revanche relevées par 15% des patrons opérant dans le «textile et cuir» et 47% dans la «chimie et parachimie».

Les patrons interrogés ont vu leurs conditions d’approvisionnement normales durant le troisième trimestre. La situation a été ordinaire pour 62% des opérateurs de la chimie et parachimie et 87% des industriels mécaniques et métallurgiques. Les stocks des matières premières et demi-produits ont été à un niveau régulier et ce dans l’ensemble des branches d’activités. De même, les patrons observent une stagnation des effectifs employés. Un constat fait par 76% des participants à l’enquête de Bank Al-Maghrib au moment où 17% autres relèvent une hausse. Le troisième trimestre a été par ailleurs marqué par une hausse des coûts unitaires de production. Cette hausse a été sentie aussi bien dans la branche agroalimentaire que dans le textile et cuir.

En parallèle, une stagnation a été relevée au niveau de la chimie et parachimie et dans la mécanique et métallurgie. «Par composante, la hausse des coûts unitaires de production serait principalement liée, selon les entreprises, au renchérissement des coûts des matières premières particulièrement au niveau de la branche «agroalimentaire» , peut-on lire de l’enquête de Bank Al-Maghrib. Sous un autre angle, 68% des partons opérant dans l’agroalimentaire déclarent une situation normale de la trésosrerie.

Un avis partagé par 62% des textiliens, 58% des opérateurs de la chimie et parachimie et 43% des industriels mécaniques et métallurgiques. Toutefois la proportion des industriels qualifiant leur situation de trésorerie de «difficile» varie entre 26% dans la «mécanique et métallurgie» et 39% dans la «chimie et parachimie» . Ces difficultés de trésorerie seraient en liaison principalement avec l’accroissement des charges non financières, l’accentuation des difficultés de recouvrement et le resserrement des délais fournisseurs. Notons que les opérateurs ont observé durant ledit trimestre une hausse des dépenses d’investissement. Cette hausse concerne l’ensemble des branches à l’exception de la «chimie et parachimie» où elles auraient baissé. Ces dépenses auraient été financées à hauteur de 80% par des fonds propres et de 19% par crédit.

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