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TGCC fait désormais partie de la place casablancaise

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Tous les jours sont bons pour s’introduire en Bourse

Le bon moment pour s’introduire en Bourse, c’est tous les jours. Il suffit d’être prêt pour que la réponse à la demande d’une entreprise soit positive dans le marché. Le credo est exprimé, lundi après-midi à Casablanca, par l’équipe dirigeante du Groupe TGCC (Travaux généraux de construction de Casablanca), chapeauté par Mohamed Bouzoubaa, lors de la présentation de son introduction, qui est un hasard selon son Groupe, dans cette place. «On est bons. Il n’y a pas de soucis. Les années à venir vont nous permettre de faire plus de croissance», commente le PDG à propos de cette introduction à 136 DH par action avec une souscription à partir du 29 novembre, tout en se projetant dans l’avenir. Bien que le Groupe ait été impacté, ses résultats sont, tel que cette structure l’explicite, déjà positifs pour 2020.

A propos des délais de paiement, auxquels M. Bouzoubaa préfère plutôt l’expression «délais de validation», il indique que son Groupe est «à 10 mois». «C’est une moyenne», enchaîne-t-il. Quant à l’actionnariat indicatif post-opération de cette introduction, il est composé de 74% pour M. Bouzoubaa, 12% pour MC II Concrete et 14% est flottant.

Et ce n’est pas tout ! Le Groupe a des orientations stratégiques à court terme qui s’articulent autour de deux objectifs. Il s’agit d’acquérir d’ici fin 2022 une entreprise permettant de continuer à étoffer l’offre interne voire de renforcer la quote-part du chiffre d’affaires généré par les sociétés intégrées/à intégrer à horizon 2023. Cela étant, le développement de l’activité des travaux publics permettra également à TGCC de renforcer son développement à l’international. En effet, la taille du marché des travaux publics est significativement plus importante que celle du bâtiment en Afrique de l’Ouest. En 2020, les projets de BTP représentent 83% du marché de la construction, dont 50% proviennent des infrastructures de transport (construction des routes et ouvrages d’art, etc.) et 22% de l’énergie (construction des barrages, etc.).

Au-delà des filiales déjà intégrées au sein du Groupe, la direction stratégique de TGCC a poussé sa réflexion vers d’autres pistes de verticalisation. Il s’agit notamment des métiers des lots techniques (métiers de l’électricité et plomberie (MEP)) étant donné le volume critique qu’ils représentent pour le Groupe, et l’importance de la maîtrise de ces métiers pour assurer l’optimisation des projets pour le compte des maîtres d’ouvrages et la qualité des projets livrés en tous corps d’état.
En chiffres, le programme d’investissement de TGCC se répartit entre 50% pour la diversification, 33% pour l’internationalisation et 17% pour la verticalisation.

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