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«The Atlantic Dialogues» démarre ses travaux à Marrakech

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La coopération au cœur de la 11ème édition qui se poursuit jusqu’au 16 décembre

Lors de cette édition qui revient après deux ans d’absence en présentiel en raison de la pandémie, plus de 350 invités provenant de 60 pays partageront leur vision du monde d’aujourd’hui et les perspectives à venir.

Le rideau se lève sur la 11ème édition de la conférence internationale annuelle «The Atlantic Dialogues» qui se déroule du 14 au 16 décembre 2022 à Marrakech. Cette année, la thématique centrale porte sur la «Coopération dans un monde en mutation : opportunités pour l’Atlantique élargi». Lors de cette édition qui revient après deux ans d’absence en présentiel en raison de la pandémie, plus de 350 invités provenant de 60 pays partageront leur vision du monde d’aujourd’hui et les perspectives à venir. Pandémie, guerre en Ukraine, changement climatique, crise énergétique… Autant de crises marquent les relations internationales durant ces deux dernières années. Parallèlement, les opportunités de coopération n’ont jamais été aussi nombreuses.

De la diplomatie du climat à la révolution énergétique, en passant par les innovations en matière d’agriculture, d’infrastructures et de gouvernance, cette rencontre internationale examinera les pistes de réflexion sur les stratégies communes possibles, à travers 11 sessions plénières abordant des sujets comme «L’aggravation des crises : la situation du grand Atlantique», «Le grand Atlantique submergé par un multilatéralisme à deux vitesses», «Penser l’impensable : les conséquences de l’inflation», «Le pouvoir de la rue, la volonté et la démocratie», ou encore «L’OTAN, l’Atlantique Sud, et les équilibres stratégiques mondiaux». Il s’agit aussi de porter les voix du Sud dans la conversation géopolitique globale. Parmi les intervenants attendus figurent cinq anciens chefs d’État et de gouvernement, dont trois anciens présidents latino-américains, ainsi que d’anciens Premiers ministres Matata Ponyo Mapon (République démocratique du Congo) et Jean-Pierre Raffarin (France). Des ministres en poste, comme Helena Carreiras (Défense, Portugal), participeront aux sessions, de même que nombre d’anciens ministres des affaires étrangères, pour la plupart des habitués des Atlantic Dialogues: Paulo Portas (Portugal), Amr Moussa (Égypte), Ana Palacio (Espagne), Jorge Castañeda (Mexique), Maria Eugenia Brizuela de Avila (Salvador) et Hubert Védrine (France).

Assisteront aux débats également, de nombreux diplomates de haut niveau, comme Omar Hilale (Maroc), représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Maged Abdelaziz (Égypte), ambassadeur de la Ligue arabe auprès des Nations Unies et Carlos Lopes (Guinée-Bissau), ancien secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. De plus, des chercheurs et représentants de think tanks feront partie de cette édition, notamment Ian Lesser (USA), vice-président du German Marshall Fund, Elizabeth Sidiropoulos (Afrique du Sud), directrice du South African Institute for International Affairs (SAIIA) et Thomas Gomart (France), directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI). Atlantic Dialogues donne aussi la parole aux jeunes, et ce à travers la conférence de 30 jeunes leaders (Atlantic Dialogues Emerging Leaders – ADEL) âgés de 25 ans à 35 ans sélectionnés cette année parmi 1.600 candidats. Venant de 22 pays, les jeunes leaders ont suivi du 11 au 13 décembre des sessions de formation au leadership animées par des experts, avant de participer à la conférence internationale.

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Présentation de la 9ème édition du rapport «Atlantic Currents»

La 9ème édition du rapport «Atlantic Currents» a été dévoilée en prélude à la conférence «The Atlantic Dialogues».

Ce document réunit 13 auteurs africains, américains et européens. Ses huit chapitres traitent les grandes problématiques en cours dans le Sud global, à savoir le consensus Nord-Sud, l’énergie, le climat, l’inflation, la sécurité alimentaire.
Dans la préface du nouveau rapport, Mohammed Loulichki, ancien ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies et Senior Fellow du Policy Center, souligne : «Les nations du monde étaient à peine sorties de la phase la plus pénible et la plus coûteuse de la pandémie de la Covid-19, essayant toujours d’en gérer les conséquences et d’entamer leur convalescence, lorsqu’elles ont été forcées d’affronter les conséquences d’une guerre dont elles n’étaient pas responsables, mais qui a eu un sévère impact en termes de flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, de forts taux d’inflation et de la hausse de la dette publique».

De son côté, le président exécutif du Policy Center for the New South, Karim El Aynaoui, relève que «ces défis sont exacerbés par l’impact du changement climatique, qui a intensifié les questions de pénurie d’eau, de sécurité alimentaire et les risques de mouvements sociaux.
Répondre à ces défis globaux requiert des politiques publiques décisives et coordonnées au niveau local, aussi bien que de la coopération entre le Nord et le Sud, en particulier dans le contexte de l’Atlantique élargi».

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