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Toufik Cherradi : Net développement de l’auscultation des ouvrages de génie civil au Maroc

Toufik-Cherradi
© D.R

ALM : Le «Diagnobeton 2016» se tient pour la première fois en Afrique. Qu’est-ce qui a motivé les organisateurs à choisir le Maroc pour la tenue d’un tel événement ?

Toufik Cherradi : Le Maroc qui a participé aux éditions antérieures du Diagnobeton a déposé sa candidature à Toulouse en 2014 pour organiser cette édition. Cette demande a été acceptée à l’unanimité par les organisateurs. Notons que le Diagnobeton s’est tenu pour la première fois à Béthune (France 2000), ensuite à Namur (Belgique 2002), à Montréal (Canada 2004), en Aix-en-Provence (France 2007),Toulouse (France 2014) et aujourd’hui à Marrakech (Maroc 2016).

Quelle expérience offre le Maroc en matière d’auscultation et d’évaluation des ouvrages de génie civil au niveau maghrébin et africain ?

Le Maroc dispose, en effet, d’une grande expérience dans le domaine du génie civil. Le Royaume devient de plus en plus présent dans le continent africain, et ce en exportant son savoir-faire dans ce domaine. En matière d’auscultation et de diagnostic des ouvrages, le Maroc dispose de plusieurs spécialistes en la matière, notamment au niveau des écoles d’ingénieurs et du Laboratoire public d’études et d’essais (LPEE) qui interviennent en matière de contrôle aussi bien dans le domaine du bâtiment que dans les grands ouvrages comme les barrages, ponts et autres.

Quel diagnostic faites-vous de l’auscultation et l’évaluation des ouvrages de génie civil au Maroc ?

Le domaine de l’auscultation des ouvrages de génie civil au Maroc est en plein développement. Il est appelé à connaître un essor encore plus important eu égard aux nombreux ouvrages qui sont construits dans notre pays. En matière de durabilité, ces actions sont nécessaires pour préserver la sécurité des constructions et améliorer la durée de vie des ouvrages.

Quelles sont les mesures que le Maroc devrait mettre en place pour renforcer l’auscultation et l’évaluation dans les chantiers ?

Il s’agit en particulier de travailler sur certains axes d’amélioration. Citons en premier temps la culture du contrôle et du diagnostic. Elle devrait être mieux ancrée dans la méthodologie de suivi et de maintenance des constructions. Aussi, le Maroc devrait développer et renforcer les compétences nécessaires pour ces méthodes d’auscultation et d’évaluation des ouvrages. Pour ce faire, des formations techniques spécialisées devront être organisées continuellement. Il faut également encourager la recherche scientifique et technique ainsi que la veille technologique pour suivre les innovations au niveau international.

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