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Tourisme à Tanger : Une reprise qui s’annonce encore difficile

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Les restrictions sur les fêtes de fin d’année constituent un nouveau coup dur pour les opérateurs

En raison des nouvelles mesures restrictives liées à la pandémie de Covid-19, Tanger passera pour la première fois le nouvel an sans l’effervescence des fêtes dans les quartiers les plus animés, comme la corniche, où se concentrent la plupart des grands hôtels, des restaurants et des bars de la ville.
L’annulation de ces fêtes constitue un coup dur pour les opérateurs touristiques après avoir déjà raté la saison estivale à cause de la fermeture des plages pendant les vacances d’été sur l’ensemble du territoire préfectoral de Tanger-Asilah.

Par sa vocation internationale, «Tanger a toujours été la destination favorite d’un grand nombre de touristes internationaux, notamment des Espagnols, des Français, des Portugais et des ressortissants des autres pays européens ainsi que des Américains et des Asiatiques pour passer les fêtes de fin d’année. C’est une occasion très attendue par les professionnels pour augmenter leurs chiffres d’affaires. L’annulation de ces fêtes constitue un manque à gagner pour eux et pour les autres activités dépendant du tourisme», fait savoir Salah Chakor, directeur d’une unité hôtelière et expert consultant en gestion hôtelière et tourisme à Tanger.

La situation demeure incertaine pour les professionnels

Après une période estivale ratée, suivie de l’annulation des fêtes du nouvel an 2021, la situation demeure incertaine et la reprise de l’activité s’annonce encore très difficile pour la plupart des établissements touristiques à Tanger. «Depuis mars et bien avant l’entrée en vigueur des mesures préventives face au coronavirus, les unités hôtelières et les autres établissements touristiques sont les plus affectés et peinent à reprendre leurs activités pour pouvoir se rattraper des pertes accumulées au cours pendant toute cette période de crise sanitaire. Beaucoup d’établissements ont dû fermer leurs portes pour manque de clients. Seuls les grands hôtels continuent de connaître un certain dynamisme grâce à la tenue des séminaires au sein de leurs locaux. Nous espérons que les choses s’améliorent avec l’arrivée de la nouvelle année 2021 et que les professionnels peuvent reprendre vite leurs activités avec le retour des touristes grâce à l’ouverture des frontières et des vols réguliers», souligne M. Chakor.

La médina sans sa traditionnelle animation

Considérée parmi les sites de prédilection pour les touristes internationaux, l’ancienne médina de Tanger, dont la plupart des quartiers font l’objet de grands travaux de restauration, passe les fêtes du nouvel an sans la traditionnelle décoration et animation de ses établissements touristiques. En raison du manque de clientèle, beaucoup d’hôtels, de maisons d’hôtes, des restaurants, des cafés et des bazars ont choisi de mettre la clé sous le paillasson au lieu de continuer à s’endetter pour pouvoir poursuivre leur activité. «En plus du manque de touristes, beaucoup de professionnels ont préféré la fermeture de leurs établissements pendant les travaux de restauration de la médina. Nous pensons que ces travaux et toutes les opérations de la promotion et de communication sur les atouts de Tanger et la région vont jouer en faveur de l’amélioration de l’attractivité de la ville et notre avenir touristique», tient à préciser M. Chakor.

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