Economie

Tourisme : Colony Capital détient 10,28% du capital d’Accor

La présence du fonds d’investissement américain Colony Capital dans le capital d’Accor est «totalement confirmée», a déclaré mercredi le directeur général du groupe hôtelier Gilles Pélisson, avant d’ajouter qu’Accor «n’a absolument pas été approché par d’autres fonds». Interrogé lors d’une conférence téléphonique sur d’éventuelles marques d’intérêt manifestées par d’autres fonds d’investissement en vue d’un rachat, il a déclaré que cela n’a «absolument pas» été le cas. Il s’exprimait en marge de la présentation des résultats semestriels, en forte hausse.
Concernant des rumeurs circulant sur le marché à la mi-juillet et évoquant un rachat du groupe par le fonds d’investissement américain KKR (Kohlberg, Kravis and Roberts), le directeur général a précisé que «cela avait été démenti immédiatement par KKR lui-même aux autorités boursières françaises et à nous-mêmes, en disant que c’était purement de la spéculation».
«Dès lors que Colony a converti ses obligations, je pense que leur position au capital d’Accor est totalement confirmée», a-t-il ajouté.
Colony Capital était devenu en juillet le premier actionnaire du groupe hôtelier et de services, devant la Caisse des Dépôts (CDC), après avoir converti en actions ses obligations convertibles (OC) d’une valeur de 500 millions d’euros. Il détient
désormais 10,28% du capital.
Quant à la croissance externe du groupe Accor, M. Pélisson a indiqué que «de grandes acquisitions ne sont pas forcément à l’ordre du jour».
Interrogé sur l’effet de la crise boursière sur la valorisation des actifs immobiliers hôteliers mis en vente par le groupe, le directeur financier Jacques Stern a assuré que le groupe était «tout à fait confiant».
«Même en pleine tempête boursière, pour des actifs de qualité il y a toujours des acheteurs», a-t-il dit, évoquant la cession début août des murs d’un Sofitel à un groupe américain, une «transaction intéressante» dont le montant représente «des multiples d’Ebitda» (résultat brut d’exploitation).
«Nos grands partenaires immobiliers ne sont pas des fonds de «private equity» qui utilisent beaucoup l’effet de levier qui est l’élément sous-jacent des subprime" (prêts hypothécaires à risque), mais «des foncières» comme la société d’investissement immobilier Foncière des Murs», a-t-il ajouté.

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