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Tourisme : Une saison estivale mitigée au Nord

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Les principales destinations de choix ont connu une perte de la majorité de visiteurs fidèles en septembre

Contrairement aux précédentes saisons estivales, la plupart des zones côtières du Nord n’ont pas pu renouer cette année avec leur grande effervescence d’été en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Malgré leur maintien dans la zone I (selon les critères fixés par les autorités sanitaires) et des packages des plus attractifs, les principales destinations de choix de la région comme Tétouan, M’diq, Jebha ou Al Hoceima commencent déjà à se vider des estivants, et ce à quelques jours de la fin de la période estivale.

Alors qu’elles connaissaient en temps normal l’affluence d’un autre type de visiteurs fidèles au mois de septembre. La perte de ce type de clientèle constitue un coup dur pour les unités d’hébergement touristique, les appartements ou maisons meublés pour location et les autres commerces dépendant de la saison estivale.

Des zones très affectées par la fermeture des plages

Avec un lourd bilan de cas de contamination au quotidien, la préfecture de Tanger-Asilah est maintenue en zone II avec l’interdiction de la réouverture de ses belles plages en plein été et le renforcement des restrictions de déplacement des personnes en dehors ou à destination de l’ensemble du territoire préfectoral. Ainsi et depuis la levée du confinement, les professionnels ont eu du mal à reprendre normalement leur activité, voire de sauver une partie de leur saison estivale. Réputée comme destination estivale de prédilection pour les célébrités et les chefs d’Etat, Tanger a vu, cette année, ses fidèles visiteurs déserter vers d’autres zones côtières au Maroc ou à l’étranger.
A l’instar des autres établissements touristiques, les hôtels de la ville du détroit continuent de faire les frais de la fermeture des plages et du durcissement des restrictions de déplacement, imposées à l’entrée et à la sortie de la ville. Ils ont affiché leurs plus bas taux d’occupation, ne pouvant même pas pour la plupart des cas atteindre ceux enregistrés généralement pendant la saison hivernale.

Ce qui a amené plusieurs hôteliers à fermer leurs unités en attendant des jours meilleurs. Bien qu’ils n’aient pas pu réaliser leurs plus grands chiffres d’affaires comparativement avec les précédentes saisons estivales, les établissements d’hébergement touristique de la zone I, particulièrement ceux de M’diq, Fnideq et la côte tétouanaise, ont été les plus sollicités avec des taux (proches ou égaux à ceux autorisés par les autorités) surpassant les attentes des professionnels.
Tandis que les hôtels des autres destinations de cette zone I, qui se trouvent un peu loin de la côte comme ceux situés au centre-ville de Tétouan, ont eu des difficultés à remplir leurs chambres ne pouvant atteindre parfois et comme au début ou à ces derniers jours de l’été 10 à 20% de leur capacité d’accueil.

L’activité quasiment à l’arrêt dans la zone II

En plus des unités d’hébergement touristique, les cafés, les restaurants, les bazars, les agences de voyages, et les autres commerces dépendant de la saison estivale sont quasiment à arrêt dans la préfecture de Tanger-Asilah. Et ce malgré la mise en place par la majorité d’entre eux de tarifs abordables pour leur clientèle. A l’exception de certains cafés-restaurants de la côte de Tanger ou celle de sa voisine Asilah, la plupart trouvent beaucoup de difficultés à remplir la moitié de leur capacité d’accueil.

Considérés parmi les secteurs les plus dynamiques dans la ville du détroit en été, les petits ou grands taxis, dont ceux assurant la liaison interurbaine, ont vu cette année leur activité diminuer avec le manque de visiteurs de la destination tangéroise. Avec les 50% des places autorisées, les professionnels se disent connaître une très forte baisse de leurs chiffres d’affaires par rapport aux précédentes saisons estivales.

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