Economie

Trois milliards DH investis pour la réforme du port de Casablanca

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La réforme du port de Casablanca a nécessité un investissement de trois milliards de dirhams. De 2006 à 2009, l’Agence nationale des ports (ANP) a investi à elle seule 975 millions de dirhams. La SODEP (Marsa Maroc) a investi 694 millions de dirhams.
De leur côté, les sociétés privées opérant dans le port de Casablanca et qui sont liées à l’ANP par un contrat de concession ont contribué dans l’investissement pour la réforme du port de Casablanca. Ainsi, les sociétés SOMAPORT (filiale de la COMANAV) et Mass céréales Al Maghreb (filiale du groupe HOLMARCOM) ont investi respectivement 725 et 337,5 millions de dirhams.
Le bilan de la réforme portuaire a été dressé lors de la journée d’information, organisée mercredi 14 octobre, au siège de l’Institut de formation portuaire à Casablanca. Ont pris part à cette journée d’information, Karim Ghallab, ministre de l’équipement et du Transport et Mohamed Jamal Benjelloun, directeur général de l’ANP. «La réforme du port de Casablanca avait pour but de rendre l’organisation au sein du port plus rationnelle. Une réorganisation du port de Casablanca était indispensable pour mettre à niveau l’activité portuaire», a affirmé M. Ghallab. Et de poursuivre que : «Avant la réforme du port de Casablanca, la dualité de la manutention à travers l’intervention de deux opérateurs, l’un à bord du navire et l’autre à terre, avait un effet négatif sur le rendement et la performance du système portuaire. La mise en place de l’unicité de la manutention améliore l’efficacité et l’efficience des opérations de chargement et de déchargement des navires. La durée du traitement des conteneurs est devenue plus courte. C’est un gain de temps important. Et qui dit gain de temps dit gain d’argent». Des mesures ont été prises toujours dans le cadre de la réforme du port de Casablanca en vue d’améliorer la compétitivité des échanges extérieurs. Il s’agit notamment de l’introduction de la tarification unifiée, qui vise la simplification des tarifs et la mise à disposition des opérateurs du commerce extérieur de tarifs précis leur permettant de maîtriser les coûts de leurs escales. La simplification des circuits de facturation en éliminant des maillons de la chaîne qui renchérissent le coût de passage portuaire. Mais aussi la réduction du coût de passage portuaire pour les conteneurs (une moyenne d’environ 30%) et pour le roulier (environ 25 %). Premier port du Maroc et l’un des plus importants ports d’Afrique, le port de Casablanca traite un trafic de plus de 24 millions de tonnes par an, soit plus de 35 % du trafic portuaire national.

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