Economie

Trois questions à Hassan Amor, président de l’Apebi

Aujourd’hui le Maroc : Si le contrat progrès présenté à votre association a eu des échos favorables auprès de des centres décisionnels, comment expliquez vous la frilosité du gouvernement pour franchir le pas ?
Hassan Amor : Sincèrement, je n’en sais rien. Je pense que la difficulté réside dans le fait de passer du stade des idées à l’application. Pour franchir le pas, il faut avoir une volonté politique. A notre niveau, l’action se limite à la sensibilisation du gouvernement des mesures qu’il faut mettre en place pour promouvoir le secteur. Nous défendons une politique globale et cohérente qui intègre plusieurs éléments tels que la fiscalité et les ressources humaines.
Les ambitions de la profession déclinées dans le contrat progrès se heurtent pourtant à une réalité du marché qui inquiète les opérateurs ?
Au sein de l’Apebi, nous sommes convaincus que le Maroc a besoin de projets structurants qui auront des effets d’entraînement. Je cite à ce propos le projet d’informatisation mis en place par la Douane qui impose aux entreprises de se doter des équipements informatiques. Ce type de projet ne peut qu’être bénéfique pour le développement des technologies de l’information.
L’administration représente un fort potentiel pour assurer l’introduction de ces technologies ?
Cela ne fait aucun doute. A ce sujet, je voudrais dire que dans le cadre du contrat progrès, nous avons proposé de tisser un partenariat entre le privé et le public. L’objectif étant de permettre aux administrations qui manquent de budgets conséquents d’avoir accès aux solutions modernes répondant à leurs besoins à travers l’implication du privé. Ce dernier aura pour mission d’accompagner ces structures. Les prestataires ont tout à gagner dans la mesure où il s’agit d’une opération rentable pour le moyen et le long terme.

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