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Un déficit budgétaire de près de 22 milliards de dirhams au premier semestre

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Il s’est aggravé de 1,4 milliard de dirhams

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Les dépenses émises au titre du budget général ont augmenté de 15,4% pour se situer autour de 182,5 MMDH à fin juin 2019. Cette progression intervient suite à la hausse de 11% des dépenses de fonctionnement, de 2,3% des dépenses d’investissement et de 40,9% des charges de la dette budgétisée.

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Le déficit budgétaire s’est légèrement aggravé au premier semestre de l’année en cours. Il s’est en effet creusé de près de 1,4 milliard DH pour se situer autour de 21,8 milliards DH contre 20,4 milliards DH réalisés à la même période de l’année précédente.

C’est ce qui ressort des dernières statistiques des finances publiques à fin juin 2019. Le déficit budgétaire observé au titre des six premiers mois de l’année tient compte d’un solde positif de 7,9 milliards DH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’État gérés de manière autonome (Segma). La situation des charges et ressources du Trésor fait ressortir au premier semestre de l’année des recettes ordinaires d’un montant global de 124,6 milliards DH. Ce montant s’inscrit en amélioration de 9,3% et ce sans tenir en compte le versement en 2018 de 24 milliards DH effectué à partir du «compte spécial des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe» au profit du budget général.

Cependant, les recettes ordinaires brutes se seraient inscrites en repli de 9,7% si l’on prend en considération de versement. Cette ventilation s’explique par la hausse des impôts directs de 5% et des impôts indirects de 5,7% et des droits d’enregistrement et de timbre de 1,9%. Ces hausses ont été conjuguées à la baisse des droits de douane de 6,1% et des recettes non fiscales de 56,8%. Se référant aux statistiques formulées par la Trésorerie générale du Royaume, les dépenses émises au titre du budget général ont augmenté de 15,4% pour se situer autour de 182,5 milliards DH à fin juin 2019. Cette progression intervient suite à la hausse de 11% des dépenses de fonctionnement, de 2,3% des dépenses d’investissement et de 40,9% des charges de la dette budgétisée. Les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 283,2 milliards DH, représentant un taux global d’engagement de 54%.

De même, le taux d’émission sur engagements a, quant à lui, été de 79% contre 80% au cours des six premiers mois de 2018. La Trésorerie générale du Royaume fait ressortir, dans son bulletin, que les recettes des comptes spéciaux du Trésor ont atteint 47,4 milliards DH, compte tenu des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 12,1 milliards DH, alors que les dépenses émises ont été de 40 milliards DH. Se référant à la Trésorerie générale du Royaume, ces dépenses intègrent la part des comptes spéciaux du Trésor au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 1,8 milliard DH. Il est à noter que l’ensemble des comptes spéciaux du Trésor s’est ainsi élevé à plus de 7,4 milliards DH. En outre, les recettes des services de l’État gérés de manière autonome se sont chiffrées à 1,1 milliard contre 1,7 milliard à fin juin 2018, soit un repli de 32,5%, Les dépenses émises ont augmenté pour leur part de 23,5% pour atteindre les 531 millions DH.

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