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Un événement pour placer le citoyen au centre du marketing territorial

© D.R

3ème symposium Africa Place Marketing à Casablanca

Le marketing territorial est aussi une affaire du citoyen. Le credo est véhiculé, mardi à Casablanca, le temps du 3ème symposium Africa Place Marketing, qui se poursuit jusqu’à ce mercredi, par les différents intervenants à cette rencontre. Il est, de plus, l’affaire de plusieurs secteurs allant du tourisme à l’économie, en passant par l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Une jeunesse à préparer et une modélisation marocaine
En ouverture de cette édition, le ministre Abdellatif Miraoui, qui s’inspire de la nature de son département pour s’exprimer sur une tendance vers une «université universelle», met le marketing au centre de ses préoccupations. Le responsable gouvernemental, qui s’appuie sur la régionalisation avancée, révèle l’impératif de «développer notre système socio-économique et de s’occuper de nos territoires». En d’autres termes, il s’agit, à son sens, de créer un écosystème pour des territoires puissants. A cet effet, il est, pour lui, question de «préparer la jeunesse voire de travailler sur des modèles marocains». Par la même occasion, il ressort les Assises régionales, initiées par le ministère qu’il chapeaute, pour travailler sur un modèle socioculturel régional avant de devenir national et international. «Il faut d’abord être fort localement. Il faut aussi institutionnaliser le travail des universités dans les régions pour préparer les leaders de demain dans la région. Ce qui permet également d’attirer les investisseurs», explicite-t-il. A propos de l’Afrique, qu’il qualifie de «beau continent et qui a une place à prendre», il estime qu’il «y a tout à faire». «Il vaut mieux construire que de rénover», avance-t-il.

Mobiliser le capital humain
De son côté, le DG de Casa events et animation, Mohamed Jouahri, abonde quasiment dans le même sens. «Il faut mobiliser le capital humain», insiste-t-il pour mettre l’accent sur l’implication du citoyen dans le territoire. Quant à l’Afrique, elle occupe pour lui une place prépondérante comme vecteur de développement. L’orateur s’appuie également sur le Nouveau modèle de développement qui met en avant l’apport de la jeunesse pour la construction stratégique pour justifier le choix de «la participation citoyenne; pour un marketing territorial durable et inclusif» comme thème de cet événement. L’objectif ultime étant à son sens de «susciter le débat sur un marketing territorial adapté aux vérités africaines et basé sur l’implication du citoyen». Et ce n’est pas tout ! Il donne un avant-goût d’un autre événement dans la même manifestation.

Un 1er forum africain du tourisme
Un forum qui se veut, d’après M. Jouahri, de révéler le «rôle du marketing pour développer des territoires à vocation touristique». L’occasion, pour lui, de «promouvoir les initiatives et actions entreprises pour un cadre attractif pour l’Afrique». Le tout en mettant en avant l’apport de la jeunesse africaine outre une construction respectueuse de nos identités africaines. Egalement, le président du Conseil régional du tourisme Casablanca-Settat, Othmane Cherif Alami, saisit son passage pour annoncer «le lancement avec le ministre et le président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), Hamid Bentaher d’une chaire dédiée au tourisme dans une université en 2023». L’intervenant, qui évoque les dernières performances du secteur, révèle également une étude dont il ressort le développement du tourisme dans les territoires ruraux. «80% des territoires sont ruraux à Casablanca-Settat», détaille-t-il. De quoi, à son sens, trouver, entre autres, une solution à l’emploi. Par la même occasion, il révèle, pour la région, des projets de palais des congrès dans la métropole et de promotion du tourisme d’affaires et de loisirs à El Jadida. «A ce forum de Casablanca, il faut poser les vraies questions. La réalité n’est pas au rendez-vous du tourisme africain», poursuit-il à propos du continent en s’exprimant même sur un tourisme intra-africain sans omettre «we casablanca».

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Comment faire de nos territoires une belle histoire ?

De l’avis de l’experte en marketing territorial, Yasmine Alaoui, il est question de faire «un marketing non marchand». Pour elle, cette histoire peut même s’étaler aux touristes après le citoyen qui peut ne pas être un simple acteur de ce marketing territorial. Ainsi, il aura le rôle de cible, partenaire, passionné ayant un argumentaire pour ce développement territorial tout en étant même un auteur de celui-ci.

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