Economie

Un fonds de 126 MDH pour la promotion du tapis marocain

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Le tapis traditionnel est au cœur des intérêts du secteur de l’artisanat au Maroc. Conscient des difficultés dont souffre ce domaine, un programme intégré et complémentaire dédié aux professionnels du tapis a été élaboré par le gouvernement. Dans ce sens, un contrat-programme a été signé, vendredi 12 février, à Rabat, sous la présidence du Premier ministre Abbas El Fassi, pour la mise à niveau du tapis marocain. D’un montant de 126 millions de dirhams, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Vision 2015 prévoyant la promotion de l’artisanat national. A cette occasion, le Premier ministre a souligné que «ce contrat-programme dénote le grand intérêt accordé par SM le Roi Mohammed VI à ce secteur vital, qui contribue à stimuler la dynamique économique, à promouvoir l’emploi et à créer des activités génératrices de revenu». Et d’ajouter que ce plan d’action est axé sur «une approche participative» renforcée  par «la contribution des départements gouvernementaux et des institutions publiques concernées». En effet, ce projet tend à développer la compétitivité du tapis marocain aussi bien au niveau du marché local qu’au niveau extérieur, tout en préservant l’authenticité et les spécificités du patrimoine national. Selon M. El Fassi, ceci est tributaire  notamment de «la mise à niveau de la chaîne de production, la qualification des ressources humaines et l’amélioration de leurs conditions sociales». Ledit contrat-programme, dont les signataires sont Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Jamal Rhmani, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Nizar Baraka, ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, Anis Birou, secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat, et Omar Mekdar, président de l’Association nationale des producteurs et distributeurs du tapis traditionnel marocain, s’articule autour de quatre principaux axes. En les énumérant, Anis Birou met le point sur la nécessité de mettre à niveau la chaîne de production «passant des  matières premières, les normes techniques, jusqu’aux machines et plans de production». La qualification des ressources humaines passe, quant à elle, «à travers la formation et la formation continue, outre la création d’établissements de formation de techniciens dans le domaine du tapis», indique M.Birou. Et d’ajouter que le troisième volet cible la promotion de la commercialisation tant sur le plan national qu’international. Et ce en multipliant les participations aux foires, salons et autres expositions de tapis.
Le quatrième axe vient, en définitif, donner un nouvel élan à l’organisation du secteur de la tapisserie traditionnelle, sachant bien que «les producteurs seront les interlocuteurs concernés par la mise en œuvre dudit contrat-programme», souligne le secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat.

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