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Un mouvement novateur a été lancé : «Morocco Tech», le pari digital du Maroc

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Faire du Maroc un des pays les plus attractifs au monde dans le secteur du numérique. C’est l’ambition du «Morocco Tech», lancé en grande pompe vendredi 14 janvier 2022 lors d’une cérémonie dédiée, organisée à Rabat par le ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration.

Ce mouvement qui réunit startups, décideurs, investisseurs et acteurs du champ numérique au Maroc est la marque nationale qui va promouvoir le secteur digital marocain. A travers cette ambition collective, il s’agit de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique et de stimuler la production de technologies premium dans le pays.

Plusieurs projets en perspective

Durant les semaines et les mois qui arrivent, de nombreuses initiatives pour booster cette opération d’envergure et renforcer l’économie numérique devront être lancées, a annoncé Ghita Mezzour, ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration, lors de cet évènement. «Le Maroc est aujourd’hui un hub régional. On dispose d’une des meilleures infrastructures IT dans le monde, des meilleurs talents IT et des startups à succès. On est aussi l’une des meilleures destinations offshore sur le continent. En termes de la qualité de la couverture internet, le Maroc se classe parmi les trois premiers pays en Afrique», déclare Ghita Mezzour. Lors de son allocution, la ministre a mis en avant le talent des jeunes marocains dans le domaine IT expliquant que c’est le principal levier de cette nouvelle stratégie. De son côté Younes Sekkouri, ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a souligné le grand potentiel du numérique dans la création d’emplois affirmant sa volonté de travailler collectivement avec les différents acteurs du domaine afin d’assurer les moyens financiers et techniques pour réussir cette stratégie.

Instaurer la confiance

Pour sa part Omar Serghouchni, président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données personnelles (CNDP), a expliqué que la disruption des usages doit s’accompagner par la mise en place des outils de régulation ajoutant que la loi doit faire son effet au service de l’économie et de la société et non l’inverse. Pour lui, «Morocco Tech est un état d’esprit». Consommateurs, fournisseurs de services, créateurs, universitaires, investisseurs, politiques… tout le monde est concerné par ce nouveau mindset. Dans ce sens, il n’a pas manqué de souligner ce qu’il a qualifié de «contribution positive et transverse» de la CNDP dans la «Morocco Tech». Le président de la CNDP a insisté sur le fait que dans le contexte actuel «au service du digital, la protection de la vie privée est un facteur générateur de confiance. Notre humble contribution à la Morocco Tech est d’insuffler l’esprit «Moroccan Trust». Ainsi, à l’instar de ses pairs de par le monde en Europe et en Amérique du Nord, en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, la CNDP travaille pour intégrer au sein de notre pays et de notre écosystème les meilleures pratiques et les meilleures innovations liées à la protection de la vie privée et du déploiement de la confiance numérique ». Notons que cette conférence a été l’occasion d’aborder différentes thématiques liées aux nouvelles technologies. Ainsi, plusieurs acteurs des secteurs privé et public ainsi que des experts dans le domaine ont partagé leur vision sur l’avenir du numérique au Maroc et les outils à renforcer pour réussir le défi technologique.

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La gouvernance public-privé au centre de la Morocco Tech

Le privé aura un rôle majeur à jouer dans le déploiement de la Morocco Tech. Dans ce sens, Chakib Alj, président de la CGEM, a affirmé que le lancement de Morocco Tech vient à point nommé et permettra d’accélérer la mise en place du digital au Maroc afin de réussir la transformation technologique au service d’un développement durable et inclusif de la société et de l’économie marocaines, notamment pour les très petites, petites et moyennes entreprises. Il explique que cette stratégie se décline en actions concrètes pour donner à la technologie la place qu’il mérite dans notre économie, et offrir aux citoyens une bonne expérience numérique, et ce quel que soit le secteur visé comme la santé, de l’éducation, du travail, de la communication ou encore leur relation quotidienne avec l’administration. Au cours des vingt dernières années, le secteur des technologies numériques a réalisé de nombreuses avancées faisant du Maroc un des acteurs principaux dans le domaine en Afrique, notamment en matière de télécommunications, de connectivité et d’accès à Internet, selon le président de la CGEM.

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