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Une portée internationale plus importante donnée à «The FoodEshow»

© D.R

Entretien avec Heuda Farah Guessous, cofondatrice du salon

ALM : Vous vous apprêtez à lancer une nouvelle édition du «The FoodEshow» au mois de mars. Quelles sont les grandes nouveautés apportées à cet événement ?

Heuda Farah Guessous : Tout d’abord, nous avons souhaité donner aux exposants plus de temps pour se connecter avec les gros acheteurs. Ainsi, cette deuxième édition se déroulera sur 4 jours au lieu de 2. De même, nous avons revu notre application en la rendant disponible en français, anglais et espagnol alors qu’en 2020 elle était déployée uniquement en anglais. Il faut dire que les choix de la durée et des langues est important. Nous voulions apporter de la valeur ajoutée à tous nos participants qui parlent principalement ces 3 langues et aussi leur donner la parole dans leur langue natale pour partager avec notre communauté leurs expériences et aussi leurs conseils. Par ailleurs, nous avons agi sur le contenu en le diversifiant. Nous avons programmé, à cet effet, plus de 40 sessions (dans les 3 langues) entre tables rondes, ateliers de formation en branding et marketing, interviews, démonstration et pauses gourmandes ou zen. L’introduction de plusieurs ateliers ludiques nous permettra de sortir du mode apprentissage et aussi réseautage et prendre le temps de respirer, se détendre ou autre (je ne veux pas gâcher les surprises). A cela s’ajoute également l’accès direct aux gros acheteurs (VIB) qui sera disponible pour les exposants. A travers nos partenaires, nous œuvrons à donner à cette manifestation une portée internationale plus importante.

Quel message souhaitez-vous transmettre à travers cette manifestation ?

Notre vision est de démocratiser l’accès aux marchés et de pouvoir connecter les professionnels des cinq continents. Nous soulignons, également, à travers cette manifestation le rôle du digital au profit des TPE et PME qui sont à la conquête des marchés internationaux.

Pensez-vous à un format hybride de l’événement ?

Nous restons sur notre positionnement virtuel et ce pour plusieurs raisons, en l’occurrence la réduction importante des coûts et de temps, un meilleur retour sur investissement sans oublier la dimension écologique que revêt cet événement en limitant les déplacements et impressions.

L’apparition de la Covid a engendré de grands changements dans tous les pôles d’activité. Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur l’agro-industrie ?

L’agro-industrie en a souffert tout comme les autres pôles d’activité. Les opérateurs manquent toujours de visibilité. L’activité est jusque-là réduite, notamment avec la fermeture des restaurants aussi bien au niveau national qu’international. De même, la productivité est revue à la baisse en vue d’assurer une bonne distanciation au niveau des unités. Les restrictions ont aussi rompu les chaînes d’approvisionnement au niveau international créant ainsi des manques d’intrants.

Comment des manifestations telles que «The FoodEshow» dynamiseraient-elles le secteur dans le contexte actuel ?

En tablant sur notre expertise dans la mise en relation et notre savoir dans l’agroalimentaire, nous avons conçu «The FoodEshow» comme un espace digital de networking permettant aux participants d’accéder aux dernières technologies de la transformation alimentaire, la conservation, l’emballage, l’intelligence artificielle, etc. Cette plateforme permet également de s’ouvrir sur d’autres marchés et expertises et par conséquent réaliser des résultats probants et développer leurs affaires.

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