Economie

Une vision planétaire

L’histoire de Vivendi peut être racontée comme un conte de fée. La progression du groupe français a surpris plus d’un. En l’espace de quelques années, la mutation de cette entreprise (de la Compagnie générale des eaux à Vivendi Universal) est un cas d’école. Celle-ci a acquis une notoriété internationale jamais atteinte par des sociétés françaises. Dès son arrivée à la tête de Vivendi, M. Messier, a mis tout en oeuvre pour donner une dimension internationale à cette entreprise. Le président a revu de fond en comble les fondements même de cette société centenaire. En 1995, sa première décision a été de consolider la présence de la Générale des eaux dans la téléphonie mobile au moment où la Compagnie a été en difficulté.
En septembre 1996, il signe un partenariat avec British Telecom, selon lequel, l’opérateur britannique prend 25 % de Cegetel (filiale de Vivendi et maison-mère de SFR) pour un montant de 8 milliards de francs, alors que des doutes ont persisté sur le développement de la téléphonie mobile.
En 2000, le président a concrétisé sa stratégie à travers la fusion de son groupe et sa filiale Canal + avec le leader canadien de communication Seagram. A cette époque on a reproché à Messier de délaisser l’activité de l’environnement dans la mesure où elle représente le socle de l’activité du groupe. Mais l’ambition de Messier n’a pas de limite. Il y deux semaines, il annoncé l’acquisition par son groupe de USA Networks.
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires (CA) du groupe s’élève à 12,4 milliards d’euros (premier semestre 2001). Selon les prévisions communiquées récemment, le CA de Vivendi devrait augmenter de 10 % pour 2002.
L’effectif employé par le groupe s’élève à 70.000 salariés. La structure de Vivendi est articulée autour de cinq pôles : environnement, musique, télévision et cinéma, édition et télécommunications.
Il reste que le groupe n’échappe pas aux critiques. Dernièrement, M. Messier a alimenté une vive polémique dans les milieux du cinéma français en annonçant l’éventuel désengagement de son groupe dans le soutien de la création cinématographique française. Le président s’est rattrapé ensuite en disant qu’il est partisan de la diversité culturelle. La polémique n’a pas pour autant pris fin.

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