Cette cession se réaliserait sur la base d’une valeur d’entreprise de 1,25 milliard d’euros et inclurait les activités de littérature générale, de référence et d’éducation de Vivendi Universal Publishing (VUP), à l’exception de l’éditeur scolaire américain Houghton Mifflin, précise VU.
Vivendi Universal affirme que le montant de cette cession devra être apprécié en tenant compte des autres actifs qui étaient auparavant inclus dans le périmètre de VUP, en particulier la presse professionnelle, le groupe l’Express-L’Expansion qui ont été cédés cette année, ainsi que les logiciels éducatifs et les jeux vidéos qui faisaient partie de Vivendi Universal Game.
Pour le P-DG de VU, Jean-René Fourtou, cet accord, qui offre des perspectives de développement à l’activité d’édition française et européenne de VUP, va contribuer au désendettement de l’entreprise, préalable impératif à son redressement. « Il répond aux préoccupations culturelles et patrimoniales liées aux métiers de l’édition, qui ne nous ont jamais quittées », souligne-t-il dans un communiqué rendu public à Paris. L’accord va par ailleurs permettre au groupe Lagardère de récupérer l’éditeur espagnol Anya, les britanniques Harrap’s et Chambers, les éditeurs sud-américains Atica et Scipone au Brésil et Aique en Argentine.
En France, il s’empare de plusieurs marques prestigieuses, telles Robert Laffont, Plon-Perrin, la Découverte ou encore Nathan, Bordas, Pocket. Ces acquisitions vont permettre au groupe de contrôler, en France, 70 % de la distribution du livre, 80 % de l’édition scolaire et 80 % du livre de poche, devenant ainsi un géant international du livre capable de rivaliser avec les plus grands du monde dans le domaine de l’édition.