Economie

Wafabank, un titre surévalué

Depuis son introduction en Bourse, le groupe Wafabank a engagé une stratégie de développement ambitieuse. Selon les analystes, le titre de la banque est surévalué en termes de rendement du fait que le taux de distribution des dividendes est inférieur par rapport au secteur bancaire.
En matière de performance et de P-B (système multiple de l’actif net par action), Wafa Bourse prévoit pour l’année 2002, une décote respectivement de 14 % et de 22 %, soit un cours théorique de 914 DH en moyenne alors que l’actuel tourne autour de 759 DH.
Au terme de l’exercice 2000, le résultat net consolidé part du groupe a enregistré une baisse de 2,9 %.
Toutefois, les ressources de la banque se sont élevées à 23,256 millions de DH. Selon les analystes de Crédit du Maroc Capital, cette progression est liée essentiellement à l’importance des dépôts des MRE. Pour comprendre l’évolution de WafaBank, il faut revenir en arrière.
Dans les années 90, l’objectif principal de la banque a été de se positionner sur le marché. Pour cela, l’état-major avait opté pour la réorganisation de l’entreprise, à fin de créer un fort dynamisme commercial. Cette restructuration s’est traduite par la diversification des produits et des prestations. En 1997, WafaBank a procédé a une augmentation du capital en mettant en vente 492800 actions sur le marché. Ces actions ont été réservées uniquement aux actionnaires. S’agissant du marché des entreprises, une réorganisation des activités a été entamée au cours du second semestre 2001, privilégiant la spécialisation sectorielle, pour une meilleure productivité et une plus grande maîtrise du risque conjuguée à une optimisation de l’activité de recouvrement. Notons que la prise de participation du Groupe WafaBank dans le Crédit du Maroc, il y a plus de deux ans, ne contrarie en rien cette stratégie de développement du Groupe. Selon, les prévisions de Wafa Bourse, les encours crédits et dépôts de la Banque devraient enregistrer une croissance continue au cours des deux prochaines années et cela grâce à une bonne politique commerciale. Ajouté à cela, les différents moyens mis en oeuvre pour réduire les coûts qui devraient par ailleurs permettre de ramener le coefficient d’exploitation à 51 % en 2002. La croissance de 4 % moyenne de l’ensemble des charges d’exploitation devrait être composé à une augmentation du PNB de 5 % en moyenne sur les exercices 2001 et 2002. D’autre part en matière de risque, les analystes prévoient une stabilisation du taux de contentieux et du coût du risque autour de 1 % durant cette année.

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