Zakaria Fahim : «Le microcrédit va permettre d’anticiper le risque d’opérer dans le secteur informel»

Satisfaisants, tels étaient les résultats d’étude menée sur «l’auto-entrepreneuriat au Maroc». Ces résultats ont été annoncés lors d’une conférence de presse organisée par le Centre des jeunes dirigeants international (CJD). Il a aussi été question de présenter le bilan de HUB Africa, le 1er salon des entrepreneurs et des entreprises d’Afrique, organisé du 5 au 7 avril 2012. A travers cette enquête menée auprès de ressortissants d’une quinzaine d’autres pays d’Afrique du Nord et subsaharienne, CJD International a pu tâter le pouls de l’entrepreneuriat en Afrique et confirmer des certitudes concernant l’esprit entrepreneurial, les freins et motivations, mais aussi les secteurs économiques les plus attractifs. Cette étude menée par le cabinet LMS vient compléter la première qui a été tournée uniquement vers une cible marocaine et permettre ainsi d’avoir une vision plus large de l’entrepreneuriat dans le continent africain. L’étude menée de janvier à avril 2012 a porté sur 2.030 individus composés exclusivement d’étudiants (79%), d’actifs en poste (18%) et d’actifs à la recherche d’emploi (3%). Les objectifs de cette étude sont pour le CJD d’identifier les freins et les motivations qui dissuadent ou encouragent la cible à lancer un projet individuel, de vérifier l’existence de l’esprit entrepreneurial dans le cercle familial de la cible et son impact sur l’attitude de celle-ci à l’égard de l’entrepreneuriat et de déterminer les secteurs les plus attractifs aux yeux de la cible pour créer son entreprise. Toujours est-il que pour réaliser un projet, quel qu’il soit, un capital financier s’avère indispensable. Dans ce contexte, Zakaria Fahim, président du CJD, a affirmé que «le microcrédit va permettre d’anticiper le risque d’opérer dans le secteur informel tout en facilitant aux auto-entrepreneurs l’accès au financement, obstacle majeur commun à tous les pays africains». Par ailleurs, concernant le salon HUB Africa, il s’est clôturé en «apothéose». M. Fahim a déclaré que «ce salon a tenu toute sa promesse de plate-forme à forte valeur ajoutée offrant aux visiteurs et participants la possibilité de bénéficier de l’expertise et des conseils de près de 300 opérateurs économiques africains et internationaux». En effet, durant trois jours, le salon a pu accueillir 4.207 visiteurs et participants. Le prochain salon est prévu les 3 et 4 avril 2013 avec l’ambition de voir l’auto-entrepreneuriat s’amplifier de plus en plus.