Vendredi 8 septembre, mardi 7 novembre. 57 jours seulement se seront écoulés depuis le séisme qui a frappé les régions d’Al Haouz et Taroudant et qui a, selon les estimations grossières, causé la destruction totale ou partielle de quelque 60.000 habitations.
En moins de deux mois donc, tout a été mis en place pour permettre aux familles sinistrées de démarrer le plus rapidement possible la reconstruction de leurs logements.
C’est à compter du 7 novembre que sera effectué le déblocage d’une première tranche de 20.000 DH au titre du programme de reconstruction dans les régions touchées. Sans oublier qu’entre-temps aussi, début octobre, les familles ont reçu la première mensualité de 2.500 DH au titre des aides directes et s’apprêtent à toucher la deuxième.
Les faits sont là et irréfutables : face à l’ampleur et l’étendue de la catastrophe, les pouvoirs publics, gouvernement, institutions, administrations et autres acteurs, ont pu et su déployer le dispositif de réponse avec une célérité inédite, voire inhabituelle.
Maintenant, un autre grand défi les attend dans la mesure où, dans quelques jours, devrait démarrer une opération d’une envergure elle aussi inédite de l’histoire du Maroc : quasiment au même moment, 60.000 habitations devront commencer à sortir de terre dans une grande étendue géographique, ce qui suppose un déploiement logistique et technique sans précédent en plus de la complexité du suivi et du pilotage que nécessitera ce méga-chantier…