Editorial

A qui profite le crime ?

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La Constitution de juillet 2011, approuvée par une écrasante majorité de Marocains, a été par excellence le tournant décisif qui, grâce à l’impulsion directe du Souverain, a permis au Maroc de mettre en marche ses transformations institutionnelles dans la sérénité. Au moment de sa gestation, le texte a été largement débattu, annoté, examiné, réécrit par endroits et tout cela au vu et au su de tous. C’est cette même Constitution qui permet aujourd’hui au gouvernement, à commencer par son chef, d’exercer pleinement et démocratiquement ses pouvoirs. A quoi cela rime-t-il alors que, plus d’un an et demi plus tard, des parties viennent aujourd’hui remettre en doute l’intégrité de tout le processus avec la volonté manifeste de semer le doute dans la tête des Marocains en essayant de leur expliquer que ce texte n’est pas en fait celui que l’on aurait dû avoir ? Sans avoir besoin que la justice s’en mêle, faire une annonce d’une telle gravité sans en apporter les preuves relève au mieux de l’irresponsabilité, au pire de la mauvaise foi.  Et pourquoi ce n’est que maintenant que ces «sources initiées» en parlent et pas au moment des discussions du texte? Mais comme dans les énigmes les plus compliquées, pour comprendre il faut toujours commencer par se poser la bonne question : A qui  profite le crime?

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