L’investissement chinois au volume vertigineux de 3 milliards DH, dévoilé la semaine dernière, est le premier de son genre au Maroc, continental et parmi les premiers même au niveau régional. A l’instar de l’écosystème de la voiture électrique lui-même, toutes les filières faisant partie de la chaîne, comme la production de cathodes annoncée à Tanger, sont naissantes. Pour ces nouveaux métiers qui feront l’économie de demain, il faudra d’abord de nouvelles compétences dont beaucoup naturellement n’existent pas encore. Les nouveaux écosystèmes industriels entraîneront dans leur développement des évolutions, des révolutions, dans d’autres écosystèmes comme celui de la formation mais pas seulement. Toutes les activités et filières qui gravitent autour d’eux subiront les transformations.
De même que la transformation de l’économie, l’évolution des villes et des campagnes marocaines, le développement de l’urbanisme et des modes de vie dans les prochaines décennies vont faire apparaître au Maroc de nouveaux besoins qui n’étaient pas encore adressés et pour lesquels le Maroc ne dispose pas encore de modèles économiques. Ces évolutions apporteront néanmoins d’innombrables et nouvelles opportunités d’investissements, de financements mondiaux et de création de richesse dans des activités aujourd’hui méconnues, voire insoupçonnables, et que le secteur privé, les capitaux et les professionnels marocains devront saisir en premier.










