Depuis 2005, l’Initiative a fédéré des départements et des acteurs de divers horizons, public, privé et associatif, qui n’avaient pas l’habitude, auparavant, de travailler ensemble et coordonner leurs actions. Ces acteurs ont donc dû apprendre d’abord cette notion de travail collectif.
Une grande avancée en soi, même si sur le terrain, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain ni sans encombre. L’INDH a donc été une occasion d’apprentissage pour tous. Elle a permis aussi aux ONG et, de manière générale, aux populations qui en ont bénéficié de se mettre à niveau et d’acquérir de nouvelles compétences. Car l’un des piliers fondamentaux de la démarche résidait dans l’approche participative.
Or les populations, souvent démunies et fragilisées, ou les ONG qui les représentaient, n’étaient pas forcément outillées pour comprendre, concevoir, présenter, défendre et piloter des projets. Même s’il ne peut être précisément chiffré, ce grand progrès collectif qu’a permis l’INDH n’a pas de prix.