Il aura donc fallu six rounds de négociations pour que Rabat et Bruxelles puissent trouver un nouveau protocole de pêche selon une approche gagnant-gagnant.
Le protocole, qui a été paraphé hier à Rabat, prouve que les négociateurs marocains ont bien pu et su préserver les intérêts du Royaume.
En effet, le nouvel accord qui s’étale sur une période de quatre années prend en considération notamment l’exploitation durable des ressources et le renforcement de la gouvernance.
Il ne faut également pas oublier que les négociateurs ont réussi à diminuer le nombre des navires européens autorisés, dans le cadre de l’accord, à pêcher sur les eaux territoriales du Royaume avec une contrepartie financière importante s’élevant à 40 millions d’euros.
Une somme dont une partie sera destinée au financement du Plan «Halieutis». C’est là aussi une mesure à saluer puisqu’elle montre que le pays demeure décidé à faire du secteur de la pêche l’une des locomotives de son économie.









