Une énième expression de la reconnaissance du Sahara marocain n’est et ne sera jamais de trop. La déclaration du nouveau diplomate en chef américain à Washington est une bonne piqûre de rappel au cas où (lire l’article en pages 4 à 6).
Maintenant que, à l’instar des Etats-Unis, la majorité des pays et non des moindres a solennellement acté et affirmé cette vérité, la suite naturelle des événements devrait consister à ce qu’ils mettent du contenu concret dans cette reconnaissance. Cela peut se faire à travers le canal des visites diplomatiques et officielles comme il s’en est vu depuis quelques mois ou encore via la présence de représentations consulaires effectives, ce qui est aussi déjà le cas. Mais le contenu concret devra inévitablement aussi se traduire à travers les flux de commerce, de capitaux et d’investissements. A
vec la formidable explosion des infrastructures dans les provinces du Sud, à l’image du futur mégaport de Dakhla, et l’opportunité qu’offrent ces provinces en termes de connectivité et de proximité immédiate avec le marché africain, les entreprises américaines, françaises, espagnoles, britanniques ou autres seront en toute logique amenées à envisager, si ce n’est déjà le cas, des implantations dans le Sud du Maroc en plus de leurs homologues marocaines. En y créant de la richesse, des emplois et encore plus de bien-être de manière durable, ce serait là le stade ultime pour clore à tout jamais ce chapitre…