Le transport de marchandises, le fret, la logistique au même titre que l’emballage ou encore le financement et le crédit aussi sont les secteurs qui indiquent le mieux la température de l’activité économique.
Ils sont tournés en grande partie vers une clientèle de professionnels et d’entreprises et, partant, constituent les meilleurs thermomètres quant au dynamisme des autres secteurs productifs. Les flux physiques de biens et de marchandises, à travers les prestataires du transport, les commandes sur les emballages ainsi que les besoins en crédits et en moyens de financements bancaires sont mécaniquement et intimement liés au niveau d’activité des secteurs productifs qui sont eux-mêmes fonction du dynamisme de la consommation sur le marché domestique et des performances à l’export des entreprises marocaines.
Mieux que ça, le niveau de développement d’un secteur comme la logistique renseigne également sur le degré d’évolution et de sophistication des besoins des entreprises nationales. Les chaînes et écosystèmes logistiques qui se sont constitués particulièrement ces 20 dernières années au Maroc, les politiques publiques aidant, sont un indicateur de l’insertion du tissu productif marocain dans les chaînes de valeur mondiales qui imposent des normes et des standards.
Mais les années à venir, et au vu de la feuille de route déjà en marche, le secteur du transport et de la logistique au Maroc est condamné à monter au stade supérieur en abandonnant définitivement des modèles archaïques, résidus du passé, encore opérationnels dans des zones industrielles et des quartiers commerçants de grandes villes comme Casablanca.
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