Les défis qui attendent le Maroc dans les années qui viennent sont aujourd’hui identifiés, connus et bien diagnostiqués.
Certains le sont depuis longtemps et d’autres ont émergé plus récemment, en particulier à la faveur de la crise sanitaire et de ses répercussions économiques et sociales qui avaient, d’ailleurs, contraint l’équipe qui travaillait sur le nouveau modèle de développement à réactualiser sa vision. Aujourd’hui, le temps est plus à l’action et à la concrétisation.
Et à l’image du mégachantier de la protection sociale aujourd’hui en marche, la mise en oeuvre rapide des autres réformes et programmes prioritaires comme l’investissement, l’emploi, la transformation industrielle, l’éducation ou encore la santé ne peut et ne devrait être que sur le même mode opératoire. Sachant que dans certains domaines, même les mesures les plus opérationnelles et pratiques prendront nécessairement du temps à produire des effets.
A titre d’exemple, les enseignants de «nouvelle génération» qui devront accompagner la réforme de l’école viennent de commencer leur formation et ne devraient être en classe que dans quelques mois. Les premiers progrès sont donc à attendre pour au moins deux ou trois ans.
C’est dire si le temps de la réflexion et des diagnostics est résolument passé et consommé. Aujourd’hui, c’est d’action qu’il s’agit pour avancer…