La rentrée des classes est à nos portes et les établissements d’enseignement, tous niveaux et toutes catégories confondus, sont en train de mettre en place les dispositifs pour pouvoir assurer leur mission dans les meilleures conditions, surtout sanitaires.
En mars dernier, l’arrivée à l’improviste de la pandémie avait obligé tous les opérateurs, et pas seulement ceux du secteur de l’éducation, à se rabattre rapidement sur des systèmes de rechange de sort à assurer la continuité du service. Tout n’était pas parfait comme partout dans le monde car personne n’était préparé à un arrêt total d’activité. Aujourd’hui, les choses ont changé avec un recul de six mois qui recèle de nombreux et précieux enseignements. Personne ne sait ni ne peut prétendre savoir ce que l’avenir réserve. Mais une chose est sûre : la pandémie de Covid-19 n’est ni la première ni la dernière crise d’envergure mondiale qui paralyse totalement l’activité humaine.
Pour les prochaines, et il y en aura naturellement, il sera nécessaire d’avoir des systèmes de secours, des backups, prêts à l’emploi, opérationnels dans l’immédiat et sur lesquels on peut basculer à tout moment et facilement. Les dispositifs de secours peuvent s’avérer vitaux au sens strict du terme quand il s’agit de maintenir l’activité dans des secteurs comme la santé. Mais ils le sont aussi quand il s’agit d’assurer les activités économiques ou sociales. Et c’est en période normale que ces solutions de backup doivent être conçues, testées et préparées comme si elles allaient fonctionner demain. En plus de permettre une réponse rapide en cas de situation d’urgence, cette démarche de préparation continuelle à une crise hypothétique peut être un moyen également de maintenir la vigilance à son plus haut niveau.