Eau, transition énergétique, éducation, capital humain, recherche et innovation, sécurité… telles sont les principales thématiques qui feront l’objet d’accords à signer en marge de la visite officielle du président Emmanuel Macron au Maroc (lire le dossier en pages 4 à 6).
C’est aussi une liste, certes non exhaustive, mais très représentative de la nature des défis auxquels sont confrontés avec la même acuité tous les pays indépendamment de leur niveau de développement. La pandémie Covid a d’ailleurs largement démontré qu’un pays, quels que soient la puissance de son économie, la qualité de ses infrastructures ou le niveau de performance de ses secteurs productifs et sociaux, ne peut pas à lui seul affronter les défis qui sont désormais à caractère planétaire.
La question des flux migratoires du Sud vers le Nord, la menace climatique désormais réelle et en marche, les fléaux sanitaires à propagation transfrontaliers sont autant de thèmes qui interpellent la capacité des États et des pays à construire et déployer des réponses collectives. Dans le cas précis du Maroc et de la France, la co-construction est d’autant plus facile et rapide à réaliser étant donné toute la base historique profonde déjà en place qui peut servir de socle à un partenariat encore plus solide et adapté aux enjeux et défis du moment. Les acteurs de l’Hexagone, qu’ils soient gouvernementaux, publics, institutionnels, économiques, politiques, associatifs ou autres, disposent d’un recul historique suffisamment long pour apprécier le sérieux et la solidité des relations avec le Royaume. A eux maintenant d’œuvrer avec leurs homologues marocains pour exploiter ce précieux avantage dans une logique de bénéfices collectifs et partagés.