Editorial

Bonjour

L’activisme, notamment médiatique, de certaines associations de défense des droits des homosexuels a fini par faire sortir le ministère de l’Intérieur de son mutisme. Un récent communiqué dénonce : «tous les agissements contraires aux valeurs de la société marocaine, ainsi que tous les écrits, publications et livres visant à porter atteinte à ses valeurs religieuses et morales». Cependant, une confusion persiste. Le mal n’étant pas nommé, on se pose, tout de même, la question d’une manière tout à fait «vicieuse». Celle de savoir qui est explicitement visé par ce texte. L’homosexualité comme une perversion du corps, ou le chiisme comme une perversion de l’âme sunnite. Le cas de l’homosexuel chiite ne nous intéresse pas à ce stade de l’analyse car il risque de fausser notre discernement et notre objectivité. Ce terrain est glissant. Certes. Mais il faut dire que ce sont nos amis iraniens, à travers leurs médias, qui l’ont choisi pour stigmatiser le Maroc après la rupture des relations diplomatiques. Ils ont présenté le pays comme un pays aux mœurs dissolues, «sionisant», homophile et dont les portes sont ouvertes à toutes les fenêtres comme dirait notre compatriote Gad Elmaleh. Ils ont à l’évidence forcé le trait de l’injustice. Je ne sais pas si avec le communiqué du ministère de l’Intérieur, notre honneur est sauf, mais il reste que chaque société évolue à son propre rythme. Ni sous le coup de boutoir d’homosexuels impatients et exaltés. Ni sous les coups de force de mollahs empressés et illuminés.

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