Editorial

Bonjour

Mohamed Cheikh Biadillah, SG du PAM, a apporté à ce parti né dans la controverse, l’ambiguïté et le tintamarre quelque chose de précieux : un peu de sérénité. Le parti neuf n’a pas amené beaucoup de gens nouveaux. Cela se confirme encore à la veille des élections communales. Et tous ceux qui parlaient au début en son nom traînaient avec eux leur barda personnel, leurs amitiés supposées, leurs trahisons cycliques, leurs échecs répétés et surtout leurs inimitiés explosives. Le PAM s’est trouvé immédiatement lesté de tout cela avant de dire bonjour. C’est la règle quand on veut faire du neuf avec du vieux, voire de l’amorti, de l’usé ou du fini. Avec Mohamed Cheikh Biadillah — une trouvaille heureuse ! — il y a eu une sorte de magie personnelle qui a joué. Le gars semblait à l’aise. Et de tous les fondateurs du MTD ou du PAM réunis, il avait, étonnamment, l’air d’être le plus frais. Il le confirme dans l’entretien que ALM publie ce jour. Autant la problématique de l’ami du Roi, entretenue au début par les intéressés eux-mêmes, minimise les qualités personnelles d’un Fouad Ali El Himma, en tant que fondateur, autant le leadership de Mohamed Cheikh Biadillah, par sa simplicité atavique, sa lisibilité biographique, donne du champ, de la perspective, à cette nouvelle formation politique avant qu’elle ne démontre, et c’est une nécessité, son utilité politique et sa pertinence partisane.

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