Ne pas perdre de vue le cap général. Bien que le mandat du gouvernement s’inscrive par définition dans le moyen terme, il importe, comme l’a rappelé le chef de gouvernement en ouverture du premier Conseil de la rentrée, de garder à l’esprit le cadre général dans lequel il a inscrit son action depuis sa prise de fonction.
Ce cadre s’articule, d’un côté, autour de grands chantiers et projets à caractère structurel mis en marche sous l’impulsion royale et suivis de manière rapprochée par le Souverain. Ces chantiers s’étalent naturellement sur le long terme et dépassent l’horizon d’un mandat politique. Pour autant, le gouvernement est l’acteur principal de la bonne exécution de ces projets. En même temps, et en plus des programmes structurels, le gouvernement a dû gérer les contingences conjoncturelles et autres situations imprévues.
Une déferlante inflationniste mondiale, un séisme, une aggravation inquiétante du stress hydrique, sans oublier les turbulences inhérentes aux mouvements sociaux dans des secteurs névralgiques comme l’éducation… tous sont des sujets aussi urgents et chauds les uns que les autres et qu’il fallait adresser en temps et en heure avec les réponses les plus appropriées et efficaces.
A tout cela sont venus s’ajouter, en cours de chemin, de grandes échéances sur lesquelles le Maroc se trouve engagé et qui nécessiteront de multiplier la cadence des réalisations et les volumes de financements à mobiliser. Dans tout cela, le plus important étant de ne pas perdre le fil conducteur et garder en vue, à tout moment, le cap grâce à une boussole…