Quand la Casablancaise devient une planque pour clochards. Quand vous ne pouvez plus aller dans les stades à cause des «chamkara» et des agressions. Quand on n’a plus de public dans nos stades. Quand les gradins de vos stades sentent la pisse. Quand vous n’avez plus d’espaces verts dans les villes pour vos enfants. Quand il n’y a pas de sport-étude. Quand le sport dans l’éducation nationale ne produit plus de jeunes éduqués. Quand les femmes ne peuvent plus non seulement sortir faire leurs courses aux alentours des stades et encore moins aller voir les matchs. Quand on parle de Ligue professionnelle de football pour faire joli. Quand l’amour du pays est un mirage. Quand mouiller le maillot est synonyme de primes. Quand le Barça et le Real tiennent en haleine des millions de Marocains. Quand Ben M’barek meurt dans l’anonymat. Quand Taoussi prie et se prosterne pendant le match pour un but «miracle». Quand on attend que les enfants et les petits- enfants de nos MRE défendent le Maroc car on dénigre les locaux. Quand le Onze marocain parle cinq langues. Quand nos télés sont délaissées pour Al-Jazeera… Alors, on pleure un bon coup et on attend le prochain miracle….