5,3 millions de familles/ménages marocains ont pu bénéficier d’au moins un des dispositifs ou actions à caractère social quand ce n’est pas plusieurs. Augmentations de salaires, synonymes d’amélioration du pouvoir d’achat, couverture médicale AMO, aides directes, sont autant de programmes mis en marche par le gouvernement depuis sa prise de fonction et qui incarnent pleinement le concept de l’État social (lire notre dossier en pages 4 à 6). La différence par rapport à des expériences et années passées réside cette fois-ci dans l’instauration d’une démarche intégrée et globale, ce qui permet d’éviter la dispersion des efforts publics et, partant, d’un impact plus net grâce, en plus, à un ciblage plus fin des populations. Dans le passé, les programmes et actions éparpillés aussi bien sur le plan budgétaire que sur le plan de la mise en œuvre opérationnelle engloutissaient des dizaines, voire des centaines, de milliards de dirhams mais n’avaient pas toujours le niveau de capillarité de sorte à atteindre effectivement les catégories qui en ont réellement besoin. Avec des outils et modèles de gouvernance mieux élaborés et désormais mis en œuvre, les pouvoirs publics s’assurent ainsi que les aides, subventions et autres fonds de soutien arrivent à chaque ménage ou famille en fonction des besoins et non plus de manière «aveugle». Cette démarche de rationalisation est la seule à même de garantir la longévité des filets sociaux, d’un côté pour que les bénéficiaires continuent à en profiter de manière pérenne et, de l’autre, pour s’assurer de la viabilité budgétaire afin de préserver les équilibres financiers salutaires pour tous…