Regroupant 38 économies parmi les plus puissantes au monde, l’Organisation de coopération et de développement économiques, connue sous son sigle OCDE et comme son nom l’indique, n’est pas une organisation à vocation de bailleur de fonds.
Elle est plutôt un regroupement de pays autour d’une démarche d’amélioration et de promotion des meilleures pratiques et standards en matière de politiques publiques avec, pour finalité annoncée, «de réaliser la prospérité, l’égalité des chances et le bien-être pour tous». Adhérer à cette élite de pays n’est pas aisé même s’il repose sur une démarche volontaire. Aujourd’hui, des pays comme le Brésil, l’Argentine, la Bulgarie, l’Indonésie ou la Roumanie sont candidats à l’adhésion depuis quelques années mais attendent toujours de passer le test d’admission. Le Maroc n’en est pas encore à postuler mais il a déjà entamé le process qui devrait l’y mener à terme.
Un chemin qui n’est pas de tout repos étant donné les standards élevés de l’OCDE mais que le Maroc a tout de même choisi d’emprunter et ses prestations au terme des premières phases sont visiblement encourageantes. Il est certain qu’être membre d’une organisation telle que l’OCDE est un des meilleurs labels que peut décrocher le Maroc aux côtés de ceux déjà récoltés auprès des autres partenaires internationaux comme le FMI, la Banque mondiale ou encore les agences de notation.
Mais plus que ça, le choix de s’auto-challenger en s’imposant volontairement un niveau élevé d’exigences et de performances en matière de politiques publiques et de gouvernance et le fait d’y travailler sont déjà générateurs de progrès…