France, Espagne, Allemagne, Chine, Corée… la liste des opérateurs et signatures mondiales qui se bousculent pour décrocher les grands projets au Maroc ne cesse de s’allonger. Énergies renouvelables, mobilité et transport, installations portuaires et aéroportuaires, ouvrages d’art spécifiques et toutes sortes d’infrastructures majeures sont autant de domaines dans lesquels le Maroc investit massivement depuis quelques années et le fera davantage encore pour les échéances qui s’approchent à grands pas. Le choix des partenaires internationaux se fait et se fera évidemment sur la base des critères tels que l’expertise technique et l’attractivité des offres financières. Mais ce ne sera plus suffisant. Désormais et comme cela se pratique déjà, les partenaires et prestataires étrangers, en plus de leur technicité et de leurs coûts compétitifs, devront apporter aussi de la valeur immédiate à l’économie marocaine. D’abord en termes de sourcing et d’intégration au Maroc en faisant travailler un plus grand nombre d’entreprises surtout de PME locales. En plus des volumes de la commande adressée aux entreprises marocaines, cette intégration est synonyme aussi et surtout de création d’emplois directs et indirects. Plus loin encore, le choix des prestataires se fera probablement aussi sur la base de leur capacité, et volonté aussi, d’associer à leurs ouvrages des entreprises marocaines. Ce qui est synonyme cette fois-ci de transfert de technologies et de savoir-faire, d’amélioration de la technicité du tissu national et donc de création de richesses et d’emplois à plus long terme. Ces «bénéfices» économiques et sociaux dépassent de loin la simple valeur projets au sens financier du terme…