Le comité de veille économique mis en place en mars dernier s’est réuni officiellement pour la dernière fois le 21 mai.
Dans une conjoncture telle que celle que l’on vit actuellement, marquée par la pandémie tous ses effets induits, deux mois est une éternité. Le comité est censé être un espace de concertations, de décision et de pilotage collectifs des actions, mesures et dispositif mis en place spécialement pour accompagner les entreprises et les ménages en cette période difficile. Huit réunions ont été tenues entre mars et mai, puis plus rien.
Or, depuis le 21 mai, paradoxalement, beaucoup de choses se sont passées et les événements se sont même accélérés. Il y a eu un début de déconfinement, puis la reprise progressive des activités économiques et de la vie quotidienne, la situation épidémiologique a connu des moments très chauds et des records de nouveaux cas avec de gros foyers professionnels et industriels. Durant cette période, des secteurs et on des moindres sont restés dans l’expectative, parfois avec le sentiment d’être livrés à leur sort.
Certes, le comité de veille économique a été une idée très judicieuse et a permis aux pouvoirs publics et aux opérateurs économiques, entre autres, de réagir avec célérité pour organiser la riposte. Mais le travail est loin d’être fini et les mois qui arrivent nécessiteront encore davantage d’accompagnement et de présence.