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Coûts de l’inaction

A l’instar des jeunes qui, entre 2016 et 2021, ont manifestement souffert de l’absence de véritables politiques publiques, la question brûlante de l’eau vient rappeler que dans les domaines vitaux et névralgiques un retard d’action, voire son absence, finit inévitablement par coûter cher à la communauté tout entière, au sens propre comme au figuré.

La situation de stress hydrique que connaît actuellement le Maroc et qui va certainement empirer était, certes, inévitable car il s’agit d’un process et d’une évolution naturelle à l’échelle mondiale et irréversible. Mais en termes de réponses et de solutions, il est aujourd’hui clairement établi que bien des programmes et des chantiers auraient pu et dû être lancés depuis longtemps pour éviter le pire.

Même mieux, depuis quelques années, des plans d’action et des projets étaient bien identifiés, chiffrés et leurs plans de réalisation ficelés. Et la preuve que tout était prêt et ne demandait qu’à être mis en marche par les responsables qui en ont la charge, c’est que depuis 2022 le ministère de l’équipement a pu en un temps record lancer et réaliser des projets vitaux. C’est le cas des chantiers des transferts entre régions ou encore les stations de dessalement.

Certes, ces projets réalisés à grande vitesse permettront de sauver la situation in extremis et de ne pas tomber dans la grande pénurie. Mais entre-temps, le retard aura fait des dégâts et occasionné des pertes et des coûts aussi bien sur le plan économique que social.

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