Après les États-Unis, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni, plusieurs pays d’Europe ainsi qu’un grand nombre de pays arabes, africains et même, plus récemment, sud-américains, c’est désormais le Portugal qui vient d’acter et de déclarer officiellement sa position consistant à reconnaître l’initiative marocaine d’autonomie comme étant la base la plus sérieuse et la plus crédible pour le règlement du différend autour du Sahara marocain.
Ce nouvel appui, venant d’un partenaire européen de poids et d’un voisin stratégique, illustre la dynamique irréversible que connaît ce dossier sur la scène internationale. La position portugaise n’est pas à un simple geste diplomatique ; elle s’inscrit dans une évolution profonde des mentalités et des lectures du conflit, où la communauté internationale se range progressivement derrière une solution réaliste, pragmatique et durable, conforme aux aspirations des populations locales et aux impératifs de stabilité régionale.
Le choix de Lisbonne vient aussi confirmer le caractère consensuel que suscite aujourd’hui l’initiative marocaine d’autonomie, qui conjugue respect de la souveraineté nationale, ample autonomie locale et garanties démocratiques. Elle se distingue par son sérieux, mais aussi par sa capacité à offrir une issue pacifique, là où d’autres propositions sont restées figées dans des postures idéologiques et irréalistes.
Dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques et une demande accrue de stabilité, la reconnaissance répétée et élargie de l’autonomie marocaine démontre que le Royaume a su anticiper, proposer et défendre une solution en phase avec les principes des Nations Unies et avec les réalités du terrain.
Le soutien portugais, tout comme ceux qui l’ont précédé, doit également être lu comme un message clair à ceux qui persistent à entretenir le statu quo ou à nourrir l’illusion de solutions dépassées : la voie de l’autonomie est celle de la paix, de la stabilité et du développement. Elle est aujourd’hui largement appuyée, et ceux qui s’y opposent apparaissent de plus en plus isolés sur la scène internationale.
Le Maroc continue de récolter, à juste titre, les fruits d’une diplomatie constante, ferme mais ouverte, qui ne cesse de démontrer que son initiative est la seule option crédible pour sortir d’un conflit qui n’a que trop duré.














