Editorial

Dégringolade

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Lorsque le gouvernement Benkirane du temps de Abdelâdim El Guerrouj au ministère de la modernisation de l’administration avait lancé une campagne de sensibilisation dans les médias contre la corruption, ce choix a été perçu en quelque sorte comme un nouveau témoignage de la naïveté du gouvernement Benkirane I.

Aujourd’hui, on se rend compte effectivement que la campagne contre la corruption était vaine. Non seulement la corruption demeure une réalité quotidienne dans de nombreuses administrations, mais le pays continue sa chute dans l’indice mondial de perception de la corruption établi par Transparency International.

Ce n’est pas une ou deux mais quatre places que le Maroc a perdues dans cet indice en une année. Arrivée à la 91e place loin derrière des pays comme la Tunisie en proie à une grave crise politique et sécuritaire, le pays peine toujours à avancer au classement.

Il est vrai qu’une volonté existe à plusieurs niveaux de l’Etat, mais il va falloir prendre ce dossier à bras-le-corps et ne pas hésiter à sévir quand il le faut. Autrement, la dégringolade se poursuivra avec tout ce que cela suppose comme impact négatif sur l’image du pays à l’international et, pire encore, sur la confiance des citoyens en leurs institutions.

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