Editorial

Deux années et demie parties en fumée…

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Pour beaucoup d’observateurs, l’annonce de l’Istiqlal de son retrait du gouvernement n’est pas si dramatique qu’elle puisse paraître. Peut-être même le contraire dans le sens où c’est un signe de maturité du paysage politique. Certes. Mais il y a un gros problème.

Depuis plusieurs mois, la machine économique est en panne. Les chefs d’entreprises sont dans une position d’attentisme inquiétante. 2012 a été une année catastrophique et 2013 a très mal commencé. Pour ceux qui espéraient une stabilisation ou une reprise, il faudra attendre. Car avec la dernière décision de l’Istiqlal et ce qu’elle induit en termes de reconfiguration partisane, il faut s’attendre à au moins trois à quatre mois de tractations politiques. Par la suite, une fois une nouvelle équipe reconstituée, il faudra lui donner encore au moins six mois pour qu’elle prenne son rythme de croisière. Bref, ce qui reste de 2013 est quasiment perdu.

Et ce n’est pas tout car une bonne partie de 2014 le sera probablement aussi puisque la prochaine loi de Finances est censée être préparée à partir de juin prochain. On se demande s’il y aura des ministres pour y travailler. Donc au final, on aura perdu au moins deux ans et demi…

 

A lire aussi :

– L’Istiqlal claque la porte

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