Au fil des jours, on saura un peu plus sur l’option qu’aura retenue le PJD pour sortir de l’impasse. Constitutionnellement, il aura à choisir entre deux options : soit aller vers des élections anticipées, soit tenter rapidement de trouver un autre allié ou plusieurs pour remplacer l’Istiqlal.
Certes, sur le plan purement conceptuel, le fait que les choses se passent ainsi dans le calme et le respect total des institutions et des textes est un bon signe. Sauf qu’il ne faut pas oublier le contexte économique qui, lui, ne nous permet pas de perdre encore un ou deux mois, voire plus, dans les discussions politiques, partisanes qui n’en finissent pas. A ce jour encore, très peu de réformes ont été entamées si ce n’est aucune.
On se rappelle encore comment en 2012 et 2013 les événements politiques ont impacté négativement la dynamique économique que ce soit à travers le retard des budgets ou à travers l’attentisme généralisé de la communauté des affaires.
18 mois ou presque ont été perdus et, vu comment la situation se présente, on risque d’en perdre encore davantage. Certains disent que c’est le prix de la démocratie…










