Plus qu’un rendez-vous à caractère sportif, les Jeux olympiques sont devenus depuis longtemps une sorte de vitrine où chaque nation expose ses meilleures élites dans les différentes disciplines et où le nombre de médailles ne récompense pas seulement les sportifs eux-mêmes, mais vient couronner en fait les pays et particulièrement leurs politiques sportives. Au-delà de la compétition, s’illustrer aux JO, à travers des médailles, est une reconnaissance directe pour un pays de l’efficience de ses politiques publiques en matière de sport et de jeunesse qui sont une partie intégrante du développement général d’une nation. Mieux que ça, des compétitions d’envergure mondiale comme les JO ou encore une Coupe du monde offrent aux nations une occasion en or pour rayonner et profiter d’une visibilité planétaire exceptionnelle. Ce que certains qualifient à juste titre de diplomatie sportive.
Aujourd’hui, 11 jours après le coup d’envoi de l’édition de Paris 2024, le Maroc, avec ses quelques 70 sportifs partis le représenter, est malheureusement encore absent du tableau des médailles. Il faudra attendre et espérer une réalisation individuelle d’un athlète devenu mondial par son propre effort, en l’occurrence Soufiane Bakkali, ou celui de son équipe de football olympique, fruit d’une politique volontariste et bien pensée de la fédération royale marocaine de football. Quelques exceptions qui confirment la règle…