Editorial

Dirham convertible, non merci !

© D.R

Aujourd’hui, la décision est pratiquement prise par notre banque centrale de migrer vers un système de change flottant.

Pour simplifier, ce choix fait que la valeur du dirham marocain ne soit plus définie par Bank Al-Maghrib, mais par des investisseurs étrangers. Qu’on nous permette tout d’abord de remercier M. Jouahri pour la qualité de son travail à la tête de BAM – chose normale de la part d’un grand banquier -, mais qu’on nous permette aussi de remettre en cause cette orientation par rapport à notre système de change.

Tous les Marocains doivent se saisir aujourd’hui de ce dossier car tout le monde est concerné et sera impacté à un moment ou un autre. L’on se demande aussi où en est notre Parlement dans ce dossier crucial. C’est une part de notre souveraineté qui est concernée.

Oui, un tel système est bénéfique pour l’économie et l’offre exportable du moins à court terme, mais des cas comme celui de l’Argentine au milieu des années 90 sont là pour nous rappeler que le coût du risque, pour rester dans le jargon bancaire, est beaucoup trop élevé. Cela en vaut-il la peine ? Le Parlement doit se bouger…

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