Économie circulaire

Au Maroc comme partout ailleurs, la circularité et le bas carbone seront les principales tendances pour les stratégies économiques et surtout industrielles du futur.

Les pouvoirs publics notamment les ministères et administrations en charge des secteurs productifs ont déjà entamé le déploiement des orientations dans ce sens. Mais pour une durabilité véritable et pérenne, la circularité ne pourra pas se limiter exclusivement et indéfiniment à la sphère économique et productive ou industrielle. C’est tout le mode de vie de la société marocaine qui devra profondément évoluer dans le sens de l’ancrage des pratiques relevant de l’éco-responsabilité dans les secteurs comme l’habitat, l’énergie, les déplacements et la mobilité, la consommation…

Le recyclage et la valorisation des déchets y compris domestiques qui constituent une des principales composantes de l’économie circulaire ne peuvent pas exister sans qu’il n’y ait en amont un système de tri au niveau des ménages entre autres. Or au Maroc, le tri des déchets ménagers est quasiment inexistant et ne fait pas encore partie des moeurs du citoyen et encore moins des opérateurs qui assurent ce service urbain.

Un autre exemple est celui du taux de pénétration des énergies renouvelables, notamment les équipements solaires, chez les ménages et dans le paysage urbain de manière générale. Dans les espaces urbains proches de zones industrielles, les usines peuvent être un précieux fournisseur d’énergie pour le chauffage, la climatisation et autres besoins des ménages. La réussite de l’économie circulaire suppose, en plus des politiques publiques, un engagement collectif et sociétal.